Mise à jour du 8 mars 2012

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2012/03/18 - De retour en Australie


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dimanche 22 juillet 2012

La boucle autour de Brisbane

Il nous reste maintenant 11 jours à meubler au volant de notre van. La météo a été clémente la moitié du temps, mais sans jamais avoir de températures élevées. Malgré ça, nous avons visité le marché de Eumundi ou l’artisanat et la gastronomie nous ont retenus près de 3 heures. Dans la région, la production de noix en tout genre est florissante. Pour les amateurs (comme Fredo, le frère de Flo), nous avons goûté des noix de macadamia juste grillées et d’autres fraichement caramélisées, encore tièdes. Ca n’a rien à voir avec ce que l’on a goûté en France, elles sont bien croquantes avec un petit goût sucré de châtaignes grillées. C’est délicieux. Après cela nous avons rejoint Noosa Heads où nous avons rencontré un couple de français, Nico et Caro, au moment du déjeuner. De fil en aiguille, nous avons sympathisé pour ne les quitter que 3 jours après. Grâce à eux, nous avons passé des moments agréables, malgré la pluie et le froid intermittents. Parmi ces moments, nous retiendrons d’abord la visite d’un hôpital pour animaux blessés où nous avons vu plusieurs koalas en cours de soin. Nous les avons suivis dans leurs parties de poker en ligne. Ils sont tous deux joueurs et fréquentent les casinos qu’ils croisent. Jusqu’ici, leurs mois sont toujours positifs, signe qu’ils sont de bons joueurs. Pour marquer le 14 juillet, notre fête nationale, nous avons déjeuné tous les 4 au Hog’s Breath Café. La viande y est toujours aussi bonne.

Le repas terminé, nous rejoignons la ville pour profiter de la bibliothèque municipale. Nous devons faire notre déclaration d’impôts australienne. Le système est différent de la France. Les impôts sont prélevés directement sur le salaire, tous les mois. Selon le secteur d’activité et selon son statut, résidents ou pas, le taux d’imposition diffère. Pour nous en fruit-picking, 17% pour les résidents et 29% pour les non-résidents (ce que nous avions déclaré). La législation nous exempte (normalement) d’impôts car nous avons touché moins de 6000$ annuels chacun. L’année fiscale débute le 1er juillet et termine le 30 juin, il est temps pour nous de nous en occuper. Nous avons emprunté l’ordinateur de nos amis, que nous remercions chaleureusement, pour effectuer la déclaration. Il faut télécharger un logiciel appelé E-tax qui ne fonctionne que sur PC, et non sur Mac. Nous avons déclaré être résidents à présent et n’avoir pas bénéficié de la Medicare (équivalent de la sécurité sociale) qui nous évite une taxe d’un pourcent sur nos revenus. Pour ceux qui auraient gagné plus de 6000$, déclarez tous vos frais liés au travail car ils sont déduits de vos revenus. Au-delà de 300$, il faut justifier les dépenses. Bilan des courses : la simulation avant déclaration estime notre retour de taxes à 988 et 1045$, soit l’intégralité de ce qui nous a été prélevé. Affaire à suivre.

C’est ici que nos chemins se séparent. Caro et Nico se dirigent vers Sydney pour trouver wwoofing et/ou couch surfing et vendre leur van. Nous leur souhaitons bonne chance. De notre côté nous repartons vers l’intérieur des terres, après nous être acquittés de notre parking : 15$ pour 2h de stationnement. C’est cher payé à notre goût, mais nous étions pressés de déclarer nos impôts. La campagne (le bush, en langue locale) est verte et vallonnée et nous croisons une multitude de villages tout au long de notre montée vers les sommets. C’est bien loin  du désert rouge, plat et vide du Western, durant les 300km séparant 2 villages. Nous profitons de la gastronomie locale grâce aux dégustations offertes dans les fermes. Les nuits sont de plus en plus fraiches, particulièrement passés les 800m d’altitude. C’est comme si on dormait dans un grand frigo avec une couette sur nous. Souvenir de Nouvelle-Zélande… Nous avons adopté le rythme « vacances » de Nico et Caro, ce qui nous permet de récupérer et de profiter des derniers jours en Australie.

Après les hauteurs des terres, nous faisons une incursion dans le New South Wales avant de remonter le long de la Gold Coast. La chaleur est revenue, le soleil aussi. A notre arrivée sur Brisbane, nous passons au domicile de notre couch surfer. Pour les ignorants, c’est un site où des particuliers proposent d’héberger gratuitement des inconnus pour quelques nuits. En contrepartie, on propose soi-même d’héberger des voyageurs. C’est un moyen sympa pour nous de vivre chez des australiens. Nous sommes accueillis par 5 autres surfers qui nous présentent la maison car Tony, notre hôte, est en week-end surf à 100km d’ici. Un rapide coup d’œil au désordre et aux 3 chambres saturées de matelas nous décident à aller voir ailleurs. Pas de chance pour nous, l’expérience aurait pu être sympa. Nous retournons à l’auberge de jeunesse qui nous avait accueillis à notre arrivée, l’Aussie Way Hostel, pour profiter de nos 4 derniers jours en Australie.

mardi 10 juillet 2012

Cairns - Brisbane

Nous récupérons notre véhicule a convoyer ce matin. Echange de Backpacker contre autre Backpacker, cette fois-ci nous n’avons pas d’aller-retour à faire entre les agences. Les affaires sont vite transvasées et nous faisons un dernier adieu à Ben et Maribelle avant de partir. Eux-mêmes prennent possession de leur location, un Hippie Camper.

Nous avons 4 jours pour rejoindre Brisbane, ce qui nous laisse le temps d’apprécier la Sunshine Coast et de nous arrêter à Bundaberg. C’est la ville natale du Rhum australien qui porte son nom. Hors de question de passer à côté d’une pareille occasion de découvrir la culture locale. Nous ne visitons pas la distillerie, seulement la boutique de la distillerie. Chacun ses priorités : deux entrées pour la visite, c’est le prix de 2 bouteilles de la boutique.

Arrivés sur Brisbane, nous échangeons notre Backpacker contre un Hippie Camper (le même que Ben et Maribelle) pour zoner dans la région pendant 12 jours. A noter, super promo sur le site internet à 28$ la journée, ce qui nous a vite décidés. Comme nous avons plein d’amis en Australie, nous en avons un à Brisbane. Dans la famille Geumez, je demande le grand frère : Brice. Nous avions déjà revu Gilles à Tennant Creek. Ce bon vieux Brice est installé en coloc dans un super appart avec une terrasse immense sur Queen Street, la rue principale du centre-ville. La vie citadine semble lui convenir à merveille maintenant qu’il a un boulot et une voiture (une Falcon break, c’est comme la Renault Mégane australienne). Nous déjeunons en sa compagnie et le quittons vers 16h, heure à laquelle il part bosser. Il est temps pour nous de quitter la métropole et de rejoindre l’aire de repos la plus proche, à 80km. I faut noter qu’en Australie, il n’y a aucune aire de repos aux abords des grandes villes, ça oblige à payer un camping ou un hôtel quand on veut séjourner en milieu urbain. Avec le 4X4 nous n’avions aucun souci à squatter la nuit dans une rue, mais avec un van de location recouvert de fleurs, c’est tout de suite repéré. Pas seulement par les patrouilles de police, mais surtout par les voisins qui appellent les autorités pour nous dénoncer. C’est une habitude ici, c’est même encouragé.

vendredi 6 juillet 2012

Cairns

Après Mission Beach, nous retournons à la grande ville. Le soleil et la chaleur nous y attendent., ainsi que Ben et Maribelle. Nous sommes impatient de revoir nos anciens collègues et d’entendre leur péripéties depuis notre séparation à Adélaïde. Le rendez-vous est pris sur le bord du Lagon artificiel de Cairns.  Et oui on ne peut pas se baigner dans la mer car il y a des prédateurs prêts à manger les touristes étourdis. Nous passons deux jours en ville à profiter des bienfaits de la civilisation et à faire du shopping. Pour nous le retour est proche, il nous faut rattraper notre retard de cadeaux. Notre stop est très court car dès demain nous reprenons la route vers Brisbane, notre ultime destination.  Notre avion décolle dans 20 jours. SNIF. 

mercredi 4 juillet 2012

Dernière mission casoars

Notre dernière chance de surprendre l’animal en liberté s’est présentée aujourd’hui dans la région de Mission Beach. L’office de tourisme nous a confirmé que le meilleur moment pour voir ce drôle d’oiseau est aux 1ères heures du jour (trop tard maintenant) et aux dernières heures. Nous attendrons la fin de journée donc, en profitant des éclaircies pour bronzer près de la plage, recharger les appareils électriques, prendre une bonne douche froide pour Flo (en compagnie d’une belle grenouille arboricole) et fainéanter tout simplement. A 16h tapantes nous décollons vers une forêt fréquentée par le casoar sur 2 sentiers différents. Arrivé 17h30h, nous sommes bredouilles (ou plutôt « broucouilles », comme on dit dans le Bouchonois) et la nuit tombe. Toujours pas de casoars mais des traces évidentes de sa présence, ça oui. 4 gros « cacas » parsemés de grosses  graines en plein milieu des sentiers : le casoar vit ici mais n’a pas souhaité nous rencontrer. Dommage, c’était notre dernière chance. Nous ne l’aurons vu qu’en zoo, à 3 reprises, mais jamais à domicile.

mardi 3 juillet 2012

Chut devant !!

Notre soif d’animaux rares nous pousse à nous lever tôt, pour rejoindre le Hippypamee Crater. Le casoar peut être plus facilement observé aux aurores et au crépuscule, moments où il se déplace pour rejoindre son terrain de cueillette. Le temps est complètement bouché ce matin, l’altitude ne fait qu’amplifier le phénomène. Nous culminons à 1200m bien tassés sur la route qui nous mène au cratère. La chance n’est pas avec nous cette fois-ci, la « bête sauvage » ne s’est pas montrée. Je dis sauvage car elle peut être très agressive et même dangereuse pour l’homme. Sa corne posée sur le crâne et surtout ses pattes arrières gigantesques munies de rasoirs peuvent éventrer un homme d’un seul coup. La randonnée nous mène au cratère tout en longeant un torrent tombant en multiples cascades au milieu de la forêt tropicale. C’est parfait pour un réveil en douceur. Le cratère en lui-même mesure à peine une centaine de mètres de diamètre mais sa profondeur de 80m et le conduit (inexploré) qui se prolonge au-delà le rendent particulier. De même que l’ambiance sombre et inquiétante qui se dégage du lieu. Ce n’est pas pour rien que son nom d’origine est le Dark Crater (cratère sombre), ça faisait moins touristique.


 
Après cette mise en jambe nous avons enchaîné 5 chutes d’eau, autant dire qu’en fin de journée on était un peu blasés. Malgré cela, elles sont toutes vraiment superbes et si différentes qu’il ne faut pas hésiter à les faire.  Certaines comme Milaa Milaa sont accessibles quasiment du bord de la route alors que d’autres se méritent et nécessitent 6km de marche aller-retour. C’est une nouvelle occasion d’admirer cette forêt tropicale menacée. Pour y accéder, suivez la 40aine de kilomètres de la Waterfall Highway, tout y est bien indiqué.



lundi 2 juillet 2012

Là-haut sur la montagne


Nous repartons vers le sud par les terres et montons en altitude sur le Great Dividing Range. Nous y passons 3 jours à une hauteur qui oscille entre 400 et 1200m. Le premier jour de juillet, qui est aussi notre premier jour en altitude, se trouve être un dimanche. Qui dit dimanche dit jour de marché. Nous flânons au marché de Tolga puis continuons jusqu’au Lake Tinaroo où nous passons l’après-midi. Il faut dire que sur l’aire de repos il y a vue sur le lac, des tables abritées, des prises de courant, des toilettes et des douches chaudes gratuites. Nous faisons un crochet par le Curtain Fig Tree de Yungaburra sur le chemin de notre aire de repos de la nuit. Les fig trees ont une croissance particulière, et celui de Yungaburra encore plus que les autres. Les graines sont éparpillées par les oiseaux. Lorsqu’elles sont déposées sur la branche d’un arbre elles germent et le fig tree commence sa croissance en hauteur, des racines poussent jusqu’à toucher le sol. A partir de la, il s’enracine dans le sol et s’enroule autour de son hôte, jusqu’à le tuer bien souvent. L’hôte meurt et il ne reste que le fig tree au tronc creux en forme de treillis. Ils peuvent vivre plus de 1000 ans mais combien au juste ? Personne n’a vécu assez longtemps pour le dire. D’autant que le tronc est creux, il n’est pas possible de le dater avec les anneaux de croissance.


Le 2 juillet est une date importante pour nous, cette journée a été des plus intéressantes. Nous commençons par une marche de 3km autour du Lake Eacham, un cratère formé par la vaporisation (explosion finalement) d’une nappe d’eau souterraine sous la chaleur de la lave. C’est une promenade paisible qui nous met en condition pour la suite. La suite fut une promenade (une autre) à Yungaburra le long de la rivière. Le but est de voir des platypus (que l’on connaît en France sous le nom d’ornithorynque) dans leur milieu naturel. Après 10 minutes d’attente sur la plate-forme d’observation, bingo !! Un petit mimi platypus remonte à la surface, barbote 20 secondes et repart. Après 3 remontées il a disparu. Nous marchons 2 heures sans en revoir un seul. Ce n’est pas faute d’avoir essayé. Voici le mode d’emploi : repérer des bulles d’air (une dizaine environ) en surface et observer les alentours. L’animal remonte toutes les 30 secondes en moyenne. Il affectionne l’abri des herbes sur la berge pour remonter, ce qui complique la chose. Il faut dans ce cas surveiller les ronds dans l’eau qui proviennent du bord, ça veut dire qu’il est là. Parfois il remonte au beau milieu de la rivière. Sur le retour nous en avons observé 3 autres, dont un pendant ¼ d’heure. C’est vraiment génial et surtout on ne s’y attendait pas du tout. 


 
Nous avons ensuite rejoint les Malanda Falls, une chute d’eau sans grand intérêt en soi. Ce qui est plus intéressant c’est la présence des kangourous arboricoles dans la forêt voisine. Un seul conseil pour les voir : être avec un guide. Sinon, petite astuce valable uniquement à cet endroit : aller voir le café / brasserie le long de la route (à côté de l’office de tourisme qui a brulé) et demander au proprio où sont les kangourous aujourd’hui. Une biologiste passe ses journées ici et rencarde le barman. Nous allons 200m plus loin, sur le bord de la route et PAF !! 2 kangourous arboricoles exactement où il nous l’avait indiqué. Encore une belle surprise !! C’est la journée des espèces menacées.