Mise à jour du 8 mars 2012

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2012/03/18 - De retour en Australie


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samedi 30 juin 2012

La Daintree Forest

Notre premier jour, le 29 juin, n’a pas été très chargé. Nous avons fait quelques courses et pris des infos en arrivant à Port Douglas pour rejoindre ensuite notre ami québécois Chris La Glisse. Il est moniteur de kite surf à 4 Mile Beach. Nous déjeunons et passons le début d’après-midi en sa compagnie. Notre envie de bouger est la plus forte et nous le quittons pour visiter Mossman Gorge. Le temps est mauvais, nuages et averses, et froid. De plus, un pont est en rénovation, ce qui interdit l’accès aux ¾ du site. Pas de marche pour aujourd’hui. Par contre, une douche oui, mais froide, dans les sanitaires de l’accueil de la gorge.


 


Nous repartons toujours pas réchauffés direction Cape Tribulation mais nous manquons la sortie qui y mène et nous retrouvons à Daintree Village, au bout de la route. Il fait froid, brumeux et humide, la nuit tombe dans 1h30 au plus et nous sommes au beau milieu de la forêt tropicale primaire (autrement dit, vierge). Le caravan park du village est tenu par une sympathique femme qui nous convainc d’y passer la nuit, contre 20$. L’ambiance est très cool dans ce camping : la patronne et ses amis y vivent, avec Simon & Garfunkle et les Eagles en musique d’ambiance, un feu dans un demi bidon couché pour se réchauffer sous un abri de tôle et à côté d’un ancien camion de glaces toujours utilisé. Le tout avec une bonne bière, les tenanciers mettent tout de suite à l’aise. La forêt qui nous entoure complète cette ambiance hippie au bout du monde. Nous préparons nos noodles (plat du voyageur ici) dans la cuisine ouverte du camping et mangeons devant la télé !! La première fois depuis le mois d’octobre…


 

Après une nuit pluvieuse, la douche chaude est un régal. Flo la partage avec une grenouille verte arboricole installée dans la cabine. Elles sont vraiment superbes ces grenouilles avec l’intérieur de leurs cuisses tout blanc. En ce dernier jour de juin, nous découvrons le Cape Tribulation et le Daintree Forest National Park, la plus grande forêt primaire encore existante. Les différentes marches serpentent à travers cette forêt détrempée où les plus grands arbres peuvent pomper dans le sol plusieurs centaines de litres d’eau en une seule chaude journée. Nous sommes également sur le territoire des casoars, des oiseaux incapables de voler apparus il y plusieurs millions d’années. Nous n’en verrons pas un seul en milieu naturel malheureusement. Il n’en reste qu’un millier en liberté, pas facile d’en observer un. Ce qui est frappant ici, c’est l’abondance et la richesse de la forêt qui recouvre le moindre recoin de terre et qui ne s’arrête que sur la plage en laissant place aux cocotiers.


jeudi 28 juin 2012

2 906 km vers Cairns

Nous avions, sur le papier, pour rejoindre Cairns de Darwin et 2450km à parcourir en 5 jours. La réalité est différente. Nous nous sommes accordés 50km de détour et avons totalisés 2906 km exactement, bien loin de la distance annoncée. Des 5 jours nous avions de dispo 3 jours pleins, le demi après-midi du jour de départ et une demie matinée le jour d’arrivée. De fait, entre 700 et 800km chaque jour plein et le reste sur les bouts de demi-journées, c’est usant. Quoiqu’il en soit, il n’y a rien à faire sur les 2/3 du parcours. Les seuls endroits touristiques sont entre Darwin et Katherine (déjà visité) et entre Townsville et Cairns (que nous visiterons après). Notre seule halte intéressante est Tennant Creek, où nous avons revu notre ami Gilles, avec qui nous avons travaillé à Penola. Il y travaille dans un hôtel, et c’est bien le seul motif de sa présence ici ; rien d’autre à faire dans ce bled. Seulement 1 heure de pause avec lui, le timing est serré, et nous continuons. Nous aurions aimé rester plus longtemps, tant pis nous le reverrons en Europe pour le nouvel an par exemple.

Le 28 juin, à notre arrivée sur Cairns, notre van Backpacker nous attend à l’agence Britz, mais la caution demandée est de 3500$, bien trop pour nous. Nous la réduisons à 1500 contre 20$ par jour de loc, ce n’était pas vraiment prévu. Nous rendons le 4X4 pick-up et nous partons vers le Nord pour visiter cette superbe région tropicale. Un parking avec des emplacements aménagés à la façon d’un camping attire notre attention sur la route. C’est bel et bien un parking, coincé entre la route et Wangetti Beach, où le camping est interdit. Un pêcheur australien installé depuis un bon moment et la présence de camping-cars nous convainquent d’y passer la nuit.

dimanche 24 juin 2012

Darwin suite et fin (enfin…)

La cheville de Flo nous retient ici et nous mettons cette attente à profit pour vendre (à regrets) notre maison roulante. Nous avons posté deux annonces sur Gumtree (l‘équivalent de LeBonCoin) et placardé les auberges de jeunesse du centre-ville. Nous avons eu 4 visites grâce à Gumtree, toutes sans suite. Nous sommes allés chercher un couple à l’aéroport et ils ont fait vérifier TOMO par un garagiste. Il en ressort que le 4X4 est sain, le moteur en pleine forme, le pont arrière a du jeu (mais RAS à l’essai), les freins arrières fatigués et la direction assistée fuit. Verdict du garage : il est ancien mais en bon état. Rien de nouveau pour nous, seul un bruit de boîte ou de pont qu’il n’a pas entendu. C’est en partie pour cela que nous le vendons, ce bruit dure depuis la sortie des Kimberley (soient 2500km) et s’amplifie de jour en jour.

Un peu dépités après une 4ème visite infructueuse, nous retournons à Nightcliff pour le déjeuner. Nous sommes le 23 juin et le 4X4 est en vente depuis 2 semaines. Le vendeur de café ambulant remballe son matériel quand nous arrivons sur le parking. Il est là tous les samedis et dimanches matins. Nous lui demandons s’il ne cherche pas un 4X4, juste pour rire car nous commençons un peu à nous inquiéter pour la vente. Il appelle son père et nous demande de le suivre, car le paternel serait intéressé. Le père nous rejoint au domicile du fiston, fait un essai et nous répond que oui, il l’achète. Certes moins cher que le prix de l’annonce, mais il le prend !!

A partir de maintenant, le timing est très serré. Sans véhicule, il nous faudra rejoindre Brisbane pour rentrer, notre vol est dans un mois. Un vol intérieur est beaucoup trop cher, le bus et le train encore plus chers et très longs, le covoiturage incertain et difficile avec notre cargaison de valises. Une location de voiture et l’essence coûtent mais le convoyage est idéal pour nos besoins. Cette solution est choisie depuis une semaine mais la disponibilité des véhicules aléatoire. Le principe est de transférer un véhicule de location d’une agence à une autre selon leurs besoins. Le coût est de 1 à 5$ par jour mais le délai est court. Nous courons chez les loueurs à commencer par Britz mais rien pour nous contrairement au listing sur internet (pas à jour…). Nous comptions vraiment sur le 4X4 qui devait être dispo. Nous passons chez Apollo situé à 500m en désespoir de cause. Finalement ils ont un pick-up 4X4 aménagé camping-car dispo pour demain destination Cairns. Nous le réservons et nous filons commencer le rangement pour nos valises. Une fois fait le ménage, nous allons nous coucher.

La passation de pouvoir
En ce dimanche 24 juin, notre 1ère mission consiste à prendre possession du véhicule que nous convoyons. Il est tout propre, prêt à partir. Le loueur nous propose de payer 5$ par jour et nous rembourse 250$ de carburant. Le temps alloué est de 5 jours pour parcourir 2900km, il ne faudra pas traîner. Nous faisons le dossier mais la caution de 1000$ ne passe pas. Il a fallu payer avec 2 cartes et faire un virement pour que l’agence nous laisse partir. Il est midi, nous transférons nos bagages dans la voiture de location et nous allons chez le papy acheteur. Il remarque une fuite d’huile moteur et appelle un pote pour qu’il estime les travaux. Nous repartons à 14h de chez lui, les poches pleines mais moins que prévu car il a négocié du fait de la fuite et des pneus avant usés. Sur la route nous déjeunons au Mc Do pour fêter la vente mais nous ne roulons pas autant que prévu, nous devrons rouler plus les autres jours.

samedi 16 juin 2012

V8 Supercars de Darwin

Les journées se suivent et se ressemblent, la douleur de la cheville de Flo s’apaise de jour en jour mais rien d’exceptionnel depuis une dizaine de jours que nous sommes à Darwin. Nous avons nos habitudes : nuit dans la rue, petit-déjeuner et dîner à Nightcliff (une banlieue de Darwin), déjeuner et après-midi à la bibliothèque ou à East Point Reserve (c’est un parc avec prises de courant, douches froides, barbecue). Les jeudis et dimanches soirs nous flânons au marché nocturne de Mindil Beach, qui nous régale de cuisines du monde, d’artisanat local et d’art aborigène.

Seulement voilà : nous sommes le 16 juin, les 24 heures du Mans se déroulent ce week-end, mais nous sommes en Australie. Soit, nous avons la chaleur tropicale (30°C le jour et 20 la nuit), les palmiers, cocotiers, fruits exotiques délicieux et pas chers, nous sommes en vacances mais nous ne sommes pas là pour les 24 Heures. Qu’à cela ne tienne, Darwin accueille une manche du V8 Supercars australien sur le circuit de Hidden Valley. C’est l’équivalent du Supertourisme européen mais avec des gros V8 de 650cv, des châssis de prototype et une « carrosserie » d’une Ford Falcon ou d’une Holden Commodore. Le résultat est génial, ça chamaille tout le temps (sur la piste bien sûr), les voitures font un bruit de fou et tout le monde est super sympa. Nous avons acheté nos places à l’entrée et pris un bus gratuit qui nous promène dans toute l’enceinte. Nous emmenons une chaise que nous avons posée sur un gradin en pelouse abritée du soleil par une toile tendue, juste en face des stands. Royal !!


Une fois installés, les manches se sont succédées. Les V8 utes pour commencer. Ce sont des berlines avec une benne à l’arrière, un gros V8 et presque aucune modification à part les pneus. Du coup, les voitures dérapent joyeusement, les pilotes se lâchent et n’hésitent pas à se pousser. Du grand spectacle. Le ute, c’est le Renault Kangoo australien mais vachement plus cool. Ensuite sont venues les Formule 3 et les véhicules historiques. C’est magique de voir des Ford Mustang, Falcon, Mazda RX7, Holden Monaro, AMC Javelin, Dodge Charger, Porsche 911 d’avant 1974 se tirer la bourre sur un circuit australien. Après cela, un show de 20 minutes permet la mise en place des stars, les V8 Supercars. Pendant cette pause nous assistons à 2 runs de dragsters, une démo de Holden Commodore Ute en drift et du stunt moto. Dès que les V8 Supercars sont sur la grille, les spectateurs se transforment en farouche supporter et les tours s’enchaînent à vitesse grand V jusqu’au drapeau à damiers.


Nous ressortons du circuit à 17h passé avec des souvenirs pleins la tête et les oreilles qui bourdonnent. Un vrai bon moment et pour 5 fois moins cher que la même course à Sydney (le billet était à 200$ la journée là-bas). C’est une icône australienne ce championnat, et nous en avons suivi une manche. Un nouvel objectif est atteint.

samedi 9 juin 2012

Darwin, anniv, crocos...

La première chose que nous avons faite en arrivant, c’est payer la radio à l’hôpital. Nous ressortons avec une facture et un CD sur lequel les clichés sont enregistrés. A partir de là, il nous fallait trouver un endroit où passer nos journées à venir et où se garer pour la nuit. Nous avons choisi Nightcliff, une banlieue nord de Darwin, bordée par la Mer de Timor. Le front de mer est un parc ombragé sur plusieurs kilomètres, où les sportifs courent et pédalent matin et soir. Il y a toilettes, tables, barbecues et même une piscine municipale. Parfait !! Les journées se passent doucement, à l’ombre des palmiers et dans la douceur tropicale. On ne peut rêver mieux pour une convalescence. Comme tout le monde la sait, Flo est né un 8 juin. Ce devrait être le jour de l’An d’ailleurs, mais ça viendra. Pour fêter cet anniversaire, nous nous sommes offerts un dîner en amoureux sur la marina de Darwin. Un restaurant grec réputé semble-t-il, car à 17 heures toutes les tables en terrasse et la moitié de la salle étaient réservées. Nous avons booké pour 18 heures, nous n’avons rien regretté. Apéro tzatziki, houmous et crème de poisson accompagné de pain pita maison, une délice !! Un verre de pinot gris Néo Zélandais par dessus, et nous étions parés pour le plat. Une des fiertés du nord de l’Australie est le Barramundi. C’est un poisson de rivière pouvant mesurer jusqu’à 2 mètres, dont le sexe peut changer au cours de leur vie. Nous avons donc goûté ce met local réputé façon grecque. Accompagné d’une sauce beurre/citron/épices, de câpres, de pommes de terre cuites dans le citron (souviens-toi des patates en Crête, Fredo) et d’une couche d’épinards, c’est magique !! Les australiens ne sont pas des demi portions, le plat servi non plus. Nous rentrons à la « maison », enchantés par cette soirée. Joyeux anniversaire !!



Le barramundi, c’est fait. En cadeau d’anniversaire, nous nous sommes offerts deux entrées au Crocodylus Park. Nous devions le faire le 8 juin, mais nous sommes arrivés trop tard à l’entrée. Donc c’est aujourd’hui, 9 juin, que nous voyons nos premiers crocodiles d’estuaire, les Saltwater ou « Salties » comme on dit ici. Nous nous joignons à une visite guidée pour profiter du nourrissage des bêtes. C’est effrayant. Pour faire durer le suspens, ils suspendent des morceaux de viande au bout d’un câble et les crocos sautent pour l’attraper. C’est divertissant et impressionnant. Certains restent 2 minutes la tête levée sans bouger un muscle devant la viande qui passe devant leurs yeux. D’un coup ils attaquent et manquent rarement leur coup. Pour comparer et nous montrer le véritable danger de ces reptiles, il jette un morceau à proximité de l’un d’eux. A peine la viande a-t-elle touché l’eau qu’il bondit dessus sans la manquer. Le danger est majoritairement dans l’eau, quand ils sont chez eux. Notre tour se poursuit à l’écart de la visite guidée, dans le calme du zoo. Ils accueillent donc des salwater, des freshwater (crocodiles d’eau douce, rarement plus grands que 2 mètres et peu agressifs) mais aussi des caïmans (en provenance des USA). Si vous voulez des astuces pour les reconnaître, demandez-nous on est calés maintenant. Nous avons également vu des kangourous antilopes (leur museau rappelle celui des antilopes), des wallaroos, des dingos, poneys sauvages (vivant à l’extrémité nord de l’Australie et en Indonésie), des kazoars, autruches, tortues de mer, serpents… L’attrait principal est tout de même le croco. Il nous aura fallu un peu plus de 3 heures pour en faire le tour, et nous repartons avec des brochettes de saltwater sauce Satay pour le midi, au barbecue. Après avoir goûté, voilà ce que l’on en pense : c’est vraiment bon mais pas appétissant quand c’est cru. Ca a l’aspect du poisson blanc, la texture du porc et le goût de poulet. Accompagné de riz, courgettes, tomates, oignons et poivrons, ça déchire !! A tester si vous en avez l’occasion.


 



mercredi 6 juin 2012

L'art de Kakadu

La saison humide a été assez forte cette année et certains crocos habitent encore dans les trous d’eau, donc beaucoup de routes sont fermées. Jim Jim et Twin falls sont inaccessibles, c’est elles que nous aurions dû visiter aujourd’hui. Au lieu de cela, nous attendons une visite guidée par une ranger à Nourlangie. Sur une boucle d’1,5km, elle nous a conté les légendes et croyances aborigènes en prenant les peintures et le paysage comme supports. Ainsi, Alligator River a été créée par le dieu serpent. Le comportement des crocodiles est expliqué par une autre légende, le cycle de vie d’une fleur indique le moment de ramasser les œufs des crocodiles… Tout leur savoir et leurs croyances sont imagés, dissimulés dans des peintures et des histoires. Lorsqu’ils vieillissent, les interprétations changent et le savoir se transmet au fur et à mesure, quand les anciens estiment qu’une personne est prête à accueillir un nouveau savoir. Malheureusement, une partie de cette connaissance est perdue, du fait du traitement réservé aux aborigènes depuis l’arrivée des colons. Les plus anciens sont partis sans pouvoir transmettre toute leur connaissance. Faute de temps et d’interlocuteur. Quoiqu’il en soit, ces peintures sont superbes et bien conservées car les plus anciennes visibles remontent à 15 000 ans. Il ne faut pas oublier qu’elles sont peintes à même la roche extérieure et ne sont pas à l’abri de la lumière et des intempéries, comme dans les grottes. Pour terminer cette matinée fort instructive, nous avons observé d’autres peintures à Nanguluwur, cette fois-ci seuls. L’après-midi a été relax, nous avons fait quelques achats à l’office de tourisme et avons accédé à Internet. Quel luxe !!




Aujourd’hui le 6 juin, dernier jour à Kakadu et bientôt les 29 ans de Flo. Nous nous rendons à Ubirr, tout au Nord du parc, avant l’ouverture du site. La ranger arrive et ouvre le portail. Nous nous dirigeons vers une dernière galerie d’art aborigène à ciel ouvert. La visite est guidée (et gratuite, comme la précédente) et nous apprend encore de nouveaux aspects de ce peuple. Leurs liens sociaux sont très particuliers et différents des nôtres. Ainsi, quelqu’un a plusieurs dizaines de frères, de sœurs, de mères et de pères. Ils font partie de sa famille mais ne sont pas liés par le sang. C’est une façon de veiller sur les autres et de responsabiliser chaque individu. 



Sur le dernier site de peintures, Flo se tord la cheville gauche avec un bon crac en cadeau. Amandine a couru chercher Emily, la ranger, qui nous a aidé à rejoindre le parking et a même amené son véhicule au pied de la colline. Ensuite nous sommes allés à Jabiru, la seule ville du parc, heureusement toute proche, pour faire examiner le bobo. Le centre médical communautaire nous a fort bien reçu et une infirmière a examiné le problème après 20 minutes d’attente. Après une radio, rien de cassé. Juste une entorse et un bel œuf sur la cheville. Ils ne nous ont pas fait payer la consultation, les médicaments, les bandages ni les béquilles. Cadeau. Seule la radio à 52$ était à payer à l’Hôpital Royal de Darwin, chose que nous avons fait dès le lendemain. Plus de peur que de mal, mais ça change pas mal les plans. Il faut au moins une semaine de repos, que nous comptons passer à Darwin. Le confort de la ville, c’est appréciable.


lundi 4 juin 2012

L'eau de Kakadu

Avant de nous diriger vers le Top End et son parc naturel, nous avons décidé de marcher jusqu’à Edith Fall. C’est une boucle qui serpente doucement dans la montagne et qui traverse la rivière, permettant d’approcher Edith, une chute d’eau à plusieurs étages. Un peu dur de s’y mettre dès le matin, mais nous n’avons pas le choix si nous voulons être au Kakadu National Park ce soir.



Bien réveillés par cette marche, nous prenons la route et atteignons Kakadu pour le déjeuner, beaucoup plus tôt que prévu. C’est une bonne surprise qui nous permet de commencer à profiter de ce parc et de ses chutes d’eau. Premier stop obligatoire, la roadhouse pour acheter le pass 14 jours à 25$ par personne. Nous apprenons à cette occasion que les deux plus belles chutes d’eau, Jim Jim et Twins falls, sont fermées pour 1 mois encore. En effet, les rangers n’arrivent pas à attraper le dernier crocodile marin de cette zone, un vrai monstre de 4,5 mètres. Pas de soucis, Kakadu est suffisamment grand pour nous !!!

Le point d’intérêt le plus proche est Gunlom avec sa piste de 40km. Une fois sur place, une marche et un peu d’escalade nous permettent d’admirer la vue panoramique 100m au dessus de la vallée. L’Australie est un pays assez plat, du coup c’est un vrai plaisir de prendre un peu de hauteur. Nous avons pris des bains dans 3 bassins qui précèdent la chute. Evidemment, nous avons passé le plus clair de notre temps dans celui juste au bord du vide. C’était aussi le moins fréquenté par les touristes, allez savoir pourquoi… On est vraiment bien dans son bassin, à 2 mètres du vide, la vallée d’eucalyptus et de palmiers en face de soi et le lac en contrebas. Il nous a fallu un moment pour nous résoudre à redescendre, après quoi nous avons filé allumer un feu à notre campement. Pendant la soirée, nous avons entendu une meute de dingos hurler au clair de (pleine) Lune, dont un très prêt de nous. Impressionnant.


Passons au 4 juin si vous le permettez, la nuit n’est pas la partie la plus intéressante à développer, en général. En cette journée radieuse (on ne les compte plus maintenant), une marche nous attend, une fois encore. Elle nous conduit à Motorcar Fall sur 10km aller/retour. Encore un endroit que nous n’oublierons pas. L’eau tombe au fond d’une petite vallée et court entre les racines, entourée d’immenses rochers. Ca fait très décor de conte de fées. Sauf qu’ici on peut croiser des crocos, de belles araignées et des moustiques suceurs de sang.


Anecdote importante pour la suite, un van est stationné sur le parking avec 2 roues enlevées, probablement crevées. Bref, à 11 heures nous reprenons la piste de poussière et de cailloux avant d’être stoppés par un Landcruiser gisant sur le côté droit, au milieu du passage. Le malheureux a été aveuglé par un nuage de poussière en croisant une autre voiture et il n’a pas vu le virage. Résultat : coup de volant brusque, embardée, contre-braquage et glissade sur le côté droit. Encore plus fort : le gars venait d’emmener le propriétaire du van à la ville la plus proche (200km) pour qu’il change ses pneus. A 10km de l’arrivée, il plante son 4X4 de location…en voulant aider un inconnu. C’est ça l’Australie !! Ni une ni deux, on accroche une sangle à l’attelage, on se met en 4 roues motrices 1ère courte et on a tiré, sans succès. Le 4X4 glissait sur le côté. 2 essais plus tard et avec l’aide d’un autre Landcruiser, on l’a remis sur ses roues. On est trop forts… Le plus beau, c’est qu‘après 20 minutes de repos, le Landcruiser accidenté a redémarré et il est reparti sans problème, jusqu’à la station des rangers. Après on ne sait pas, il devait aller à Darwin pour l’échanger contre un autre. Bilan : aucun blessé, un 4X4 bon à réparer et un GROS souvenir.

Avant

Après
L’après-midi a été plus calme, nous avons juste visité une galerie d’art et un musée aborigènes, c’est un aspect très important de la région et aussi du pays.

samedi 2 juin 2012

Katherine

Après une journée et demi de route, nous arrivons à Katherine (petit clin d’œil à la maman de Flo). Un petit stop nous permet de faire quelques course pour notre prochaine destination, le Kakadu national park et prendre une petite glace au McDO. Après un petit coup d’œil sur la carte, nous décidons de passer la nuit dans le coin pour profiter des environs de Katherine. Le soir à notre campement nous rencontrons Christian, un canadien francophone en route pour Cairns. C’est avec lui que nous passons notre journée sur Katherine. Un petit tour dans une piscine naturelle à 30°C, on ne s’en lasse pas et une marche l’apès midi. On nous avait ventait la beauté de Katherine Gorge, mais notre arrivée tardive dans la journée nous empêche d’en profiter pleinement. Nous nous contenterons du look out. Le petit plus de la journée, notre initiation au Kite Surf. En effet, Chris est instructeur et examinateur de Kite Surf sur Perth. Les Kite surfeurs utilisent la puissance du vent et une voile ressemblant à un parapente pour effectuer des sauts et taper des pointes de vitesses sur leur bord. Ce sport peut se pratiquer aussi bien sur la neige, la terre ou l’eau. Nous nous sommes arrêtés à la première leçon qui consiste à faire voler la voile les deux pieds bien encrés sur terre. C’est une super expérience. Merci Chris la Glisse.



Nous passons la soirée dans un camping tout confort un peu plus loin sur la route. Douche chaude, BBQ et eau potable pour 9$ par personne.