Nous récupérons notre véhicule a convoyer ce matin. Echange
de Backpacker contre autre Backpacker, cette fois-ci nous n’avons pas
d’aller-retour à faire entre les agences. Les affaires sont vite transvasées et
nous faisons un dernier adieu à Ben et Maribelle avant de partir. Eux-mêmes
prennent possession de leur location, un Hippie Camper.
Nous avons 4 jours pour rejoindre Brisbane, ce qui nous laisse
le temps d’apprécier la Sunshine Coast et de nous arrêter à Bundaberg. C’est la
ville natale du Rhum australien qui porte son nom. Hors de question de passer à
côté d’une pareille occasion de découvrir la culture locale. Nous ne visitons
pas la distillerie, seulement la boutique de la distillerie. Chacun ses
priorités : deux entrées pour la visite, c’est le prix de 2 bouteilles de
la boutique.
Arrivés sur Brisbane, nous échangeons notre Backpacker
contre un Hippie Camper (le même que Ben et Maribelle) pour zoner dans la
région pendant 12 jours. A noter, super promo sur le site internet à 28$ la
journée, ce qui nous a vite décidés. Comme nous avons plein d’amis en
Australie, nous en avons un à Brisbane. Dans la famille Geumez, je demande le
grand frère : Brice. Nous avions déjà revu Gilles à Tennant Creek. Ce bon
vieux Brice est installé en coloc dans un super appart avec une terrasse
immense sur Queen Street, la rue principale du centre-ville. La vie citadine
semble lui convenir à merveille maintenant qu’il a un boulot et une voiture
(une Falcon break, c’est comme la Renault Mégane australienne). Nous déjeunons
en sa compagnie et le quittons vers 16h, heure à laquelle il part bosser. Il
est temps pour nous de quitter la métropole et de rejoindre l’aire de repos la
plus proche, à 80km. I faut noter qu’en Australie, il n’y a aucune aire de
repos aux abords des grandes villes, ça oblige à payer un camping ou un hôtel
quand on veut séjourner en milieu urbain. Avec le 4X4 nous n’avions aucun souci
à squatter la nuit dans une rue, mais avec un van de location recouvert de
fleurs, c’est tout de suite repéré. Pas seulement par les patrouilles de
police, mais surtout par les voisins qui appellent les autorités pour nous
dénoncer. C’est une habitude ici, c’est même encouragé.
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