Notre soif d’animaux rares nous pousse à nous lever tôt,
pour rejoindre le Hippypamee Crater. Le casoar peut être plus facilement
observé aux aurores et au crépuscule, moments où il se déplace pour rejoindre
son terrain de cueillette. Le temps est complètement bouché ce matin,
l’altitude ne fait qu’amplifier le phénomène. Nous culminons à 1200m bien
tassés sur la route qui nous mène au cratère. La chance n’est pas avec nous
cette fois-ci, la « bête sauvage » ne s’est pas montrée. Je dis sauvage
car elle peut être très agressive et même dangereuse pour l’homme. Sa corne
posée sur le crâne et surtout ses pattes arrières gigantesques munies de
rasoirs peuvent éventrer un homme d’un seul coup. La randonnée nous mène au
cratère tout en longeant un torrent tombant en multiples cascades au milieu de
la forêt tropicale. C’est parfait pour un réveil en douceur. Le cratère en
lui-même mesure à peine une centaine de mètres de diamètre mais sa profondeur
de 80m et le conduit (inexploré) qui se prolonge au-delà le rendent
particulier. De même que l’ambiance sombre et inquiétante qui se dégage du
lieu. Ce n’est pas pour rien que son nom d’origine est le Dark Crater (cratère
sombre), ça faisait moins touristique.
Après cette mise en jambe nous avons enchaîné 5 chutes
d’eau, autant dire qu’en fin de journée on était un peu blasés. Malgré cela,
elles sont toutes vraiment superbes et si différentes qu’il ne faut pas hésiter
à les faire. Certaines comme Milaa
Milaa sont accessibles quasiment du bord de la route alors que d’autres se
méritent et nécessitent 6km de marche aller-retour. C’est une nouvelle occasion
d’admirer cette forêt tropicale menacée. Pour y accéder, suivez la 40aine de
kilomètres de la Waterfall Highway, tout y est bien indiqué.
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