Il nous reste maintenant 11 jours à meubler au volant de
notre van. La météo a été clémente la moitié du temps, mais sans jamais avoir
de températures élevées. Malgré ça, nous avons visité le marché de Eumundi ou
l’artisanat et la gastronomie nous ont retenus près de 3 heures. Dans la
région, la production de noix en tout genre est florissante. Pour les amateurs
(comme Fredo, le frère de Flo), nous avons goûté des noix de macadamia juste
grillées et d’autres fraichement caramélisées, encore tièdes. Ca n’a rien à
voir avec ce que l’on a goûté en France, elles sont bien croquantes avec un
petit goût sucré de châtaignes grillées. C’est délicieux. Après cela nous avons
rejoint Noosa Heads où nous avons rencontré un couple de français, Nico et
Caro, au moment du déjeuner. De fil en aiguille, nous avons sympathisé pour ne
les quitter que 3 jours après. Grâce à eux, nous avons passé des moments
agréables, malgré la pluie et le froid intermittents. Parmi ces moments, nous
retiendrons d’abord la visite d’un hôpital pour animaux blessés où nous avons
vu plusieurs koalas en cours de soin. Nous les avons suivis dans leurs parties
de poker en ligne. Ils sont tous deux joueurs et fréquentent les casinos qu’ils
croisent. Jusqu’ici, leurs mois sont toujours positifs, signe qu’ils sont de
bons joueurs. Pour marquer le 14 juillet, notre fête nationale, nous avons
déjeuné tous les 4 au Hog’s Breath Café. La viande y est toujours aussi bonne.
Le repas terminé, nous rejoignons la ville pour profiter de
la bibliothèque municipale. Nous devons faire notre déclaration d’impôts
australienne. Le système est différent de la France. Les impôts sont prélevés
directement sur le salaire, tous les mois. Selon le secteur d’activité et selon
son statut, résidents ou pas, le taux d’imposition diffère. Pour nous en
fruit-picking, 17% pour les résidents et 29% pour les non-résidents (ce que
nous avions déclaré). La législation nous exempte (normalement) d’impôts car
nous avons touché moins de 6000$ annuels chacun. L’année fiscale débute le 1er
juillet et termine le 30 juin, il est temps pour nous de nous en occuper. Nous
avons emprunté l’ordinateur de nos amis, que nous remercions chaleureusement,
pour effectuer la déclaration. Il faut télécharger un logiciel appelé E-tax qui
ne fonctionne que sur PC, et non sur Mac. Nous avons déclaré être résidents à
présent et n’avoir pas bénéficié de la Medicare (équivalent de la sécurité
sociale) qui nous évite une taxe d’un pourcent sur nos revenus. Pour ceux qui
auraient gagné plus de 6000$, déclarez tous vos frais liés au travail car ils
sont déduits de vos revenus. Au-delà de 300$, il faut justifier les dépenses.
Bilan des courses : la simulation avant déclaration estime notre retour de
taxes à 988 et 1045$, soit l’intégralité de ce qui nous a été prélevé. Affaire
à suivre.
C’est ici que nos chemins se séparent. Caro et Nico se
dirigent vers Sydney pour trouver wwoofing et/ou couch surfing et vendre leur
van. Nous leur souhaitons bonne chance. De notre côté nous repartons vers
l’intérieur des terres, après nous être acquittés de notre parking : 15$
pour 2h de stationnement. C’est cher payé à notre goût, mais nous étions
pressés de déclarer nos impôts. La campagne (le bush, en langue locale) est
verte et vallonnée et nous croisons une multitude de villages tout au long de
notre montée vers les sommets. C’est bien loin du désert rouge, plat et vide du Western, durant les 300km
séparant 2 villages. Nous profitons de la gastronomie locale grâce aux
dégustations offertes dans les fermes. Les nuits sont de plus en plus fraiches,
particulièrement passés les 800m d’altitude. C’est comme si on dormait dans un
grand frigo avec une couette sur nous. Souvenir de Nouvelle-Zélande… Nous avons
adopté le rythme « vacances » de Nico et Caro, ce qui nous permet de
récupérer et de profiter des derniers jours en Australie.
Après les hauteurs des terres, nous faisons une incursion
dans le New South Wales avant de remonter le long de la Gold Coast. La chaleur
est revenue, le soleil aussi. A notre arrivée sur Brisbane, nous passons au
domicile de notre couch surfer. Pour les ignorants, c’est un site où des
particuliers proposent d’héberger gratuitement des inconnus pour quelques
nuits. En contrepartie, on propose soi-même d’héberger des voyageurs. C’est un
moyen sympa pour nous de vivre chez des australiens. Nous sommes accueillis par
5 autres surfers qui nous présentent la maison car Tony, notre hôte, est en
week-end surf à 100km d’ici. Un rapide coup d’œil au désordre et aux 3 chambres
saturées de matelas nous décident à aller voir ailleurs. Pas de chance pour
nous, l’expérience aurait pu être sympa. Nous retournons à l’auberge de
jeunesse qui nous avait accueillis à notre arrivée, l’Aussie Way Hostel, pour
profiter de nos 4 derniers jours en Australie.
Bonjour ou plutot bonne nuit(profitez bien de la dernier en terre autrale),
RépondreSupprimercomme je vois que vous appréciez les produits locaux, vendredi pour votre retour nous allons prévoir des produits très locaux aussi.
Bon vol pour votre retour
Bises a vendredi a la gare
Phiphi